dimanche 6 février 2011

Tp2

#1
      Voici les termes appartenant au domaine de l’encyclopédie numérique trouvés dans l’article « Le miracle de l’auto-organisation ». (Les définitions sont entre parenthèses et elles ne se retrouvent pas en totalité dans l’article.)  :

-
Wikipédia (Nom d’une de ces encyclopédies numériques)-Ouvrage de référence en ligne (Sur le Web )
-Nupedia (Nom d’une de ces encyclopédies numériques)
-Outil collaboratif (Chacun peut apporter son grain de sel selon l’étendue des connaissances)
-Pages numériques (Pages numérisées diffusées dans Internet)
-Écriture collaborative en ligne (La population contribue à l’écriture de différentes pages librement ) – Dans l’article.
-(L’)autorégulation
-Robot spécialisé ( Salebot )
-Informatique libre
-Liberté de la Toile (Éviter les formats privés)
-Savoir numérique partagé
-L’encyclopédie des gens ( Pour les gens, par les gens)
-Logiciel
-Système d’information organisationnelle
-Synergie
-Wikisceptiques (
Ceux qui, dans les premières années de Wikipédia s’en sont donné à cœur joie pour dénoncer, dénigrer et déprécier ce pharaonique projet d’ouvrage de référence en ligne.) – Dans l’article.
#2
→Selon les Notes de cours de Pierre Auger et de Jean-Claude Boulanger.
a)        La terminologie est un aspect de la langue qui a fait une apparition tardive, soit en 1801 dans un ouvrage nommé « Néologie » de Sébastien Mercier. Cette science a fait son entrée suite au désir d’inclure des termes scientifiques et précis dans les ouvrages. À cette époque, ces termes étaient perçus comme étant hors du bon usage cependant plusieurs personnes les considéraient comme une part indispensable de la nomenclature. « Des mots à savoir plutôt que le savoir des mots ». L’encyclopédie de Diderot serait très proche de la terminologie, par son contenu riche et précis.
En effet, il semble que sur une ligne temporelle la terminologie en tant que discipline autonome se situe entre la sortie de l’encyclopédie de D’Alembert et Diderot et le moment de la création des premières banques de terminologie, bien qu’il se soit écoulé près de 200 ans entre ces moments marquants.
Un fait plutôt intéressant concernant la terminologie vient du fait que le Grand Robert de la langue française (GRLF, 1985) est le premier dictionnaire à inclure la famille lexicales entière dérivant du mot « terme » comme entrée dans sa nomenclature.

b)       Linguistico-terminologique : Ce courant constitue le noyau du développement de la terminologie moderne. Trois écoles distinctes constituent ce courant : l’École de Vienne, qui est regroupée autour d’Eugen Wϋster et qui fait la synthèse de tous les travaux théoriques et pratiques faits avant 1930. Vient ensuite l’École de Prague dont les travaux principaux ont surtout touché la description fonctionnelle des langues de spécialités, la norme linguistique, la normalisation terminologique et la morphologie du terme. Finalement, l’École de Moscou qui applique les théories terminologiques de Wϋster à la langue Russe. Cette école se spécialise surtout au plan de la description théorique et de la production terminographique.

          Traductionnel : Il lie les concepts de terminologie et de traduction. Il représente historiquement le courant de plus important en termes de développement des activités de terminologie dans le monde francophone. Les bureaux de traduction ont souvent permis de développer des structures de recherche en terminologie (banques de terminologie).

          Aménagiste : Ce courant-ci a su donné un éclat de nouveauté à la terminologie à partir des années soixante-dix, particulièrement au Québec avec des projets linguistiques. C’est la mise en rapport des concepts de francisation et d’aménagement linguistique (le sens que le linguiste donne) qui caractérisent ce courant. L’aménagement terminologique pour sa part, est un processus réfléchis par lequel sont conçues, élaborées et implantées des terminologies dans le vécu des langues d’un groupe-cible. 

          Industriel : Il place la terminologie dans une vision industrielle de la langue en tant que composante essentielle des nouvelles technologies et comme produit d’un traitement automatique de la langue naturelle. Les étapes de la recherche poursuivent une logique qui s’adapte aux technologies de manipulations textuelles.


→Les organismes s’occupant de l’aménagement terminologique se divisent en trois catégories :
-Organismes Internationaux : C.C.E (Commission communautés européennes)
                                              Organisation des Nations Unies (O.N.U)
-Organismes Professionnels : Société de traducteurs, interprètes,                                                               terminologues.
-Organismes Nationaux : Bureau de traduction du Gouvernement Canadien.

c)        La terminotique est un terme désignant la terminologie assistée par un ordinateur. Il s’agit donc du lien qu’entretiennent la terminologie et les nouvelles technologies qui se développent perpétuellement.

d)       Le rôle des terminologies dans le monde se résume en cinq principaux points. L’ordonnancement de la connaissance (systèmes de connaissance), le transfert des connaissances (savoir-faire, technologies), formation et éducation, qui peut se résumer au fait qu’il y ait du partage d’information entre les individus d’une population à des fins culturels et d’apprentissage. La formulation et diffusion de l’information scientifique et technique, sont les informations précises et de sources cultivées qui s’adonnent à la propagation de leurs connaissances. La traduction des textes scientifiques et techniques vers d’autres langues, peut être elle aussi une manière de diffusion et de conservation, puisque l’information est répartie à travers plusieurs langues et population.
 Le stockage et le repérage de l’information, scientifique et technique (documentation).


e)        La terminologie est sans aucun doute une science d’envergure considérable comparativement à tous les phénomènes et nouveautés qui vont et qui viennent. En plus d’être d’une importance capitale dans le domaine linguistique, la terminologie est une science qui est en croissance permanente ou définie comme étant une science qui grandit. Le progrès des sciences et des technologies, les communications instantanées, la mondialisation de l’économie, l’internationalisation et les politiques linguistiques sont les facteurs principaux qui contribuent au perpétuel grandissement de la terminologie.

f)        La terminologie en elle-même a un rapport direct avec les autres sciences du langage puisque chaque science est un élément clé dans la structure de la terminologie. Qu’il s’agisse de la classification ou de la lexicographie chaque composant fait en sorte que la terminologie est plus complète, plus précise. Tous les éléments présents dans le Tableau 1 réunis ensemble, forment la science terminologique.
 Il est donc véridique d’affirmer que ces sciences forment un tout harmonieux et que si un seul de ces composants s’en sépare la terminologie n’est donc plus ce qu’elle est supposée être.
#3
          Distinction entre les langues de spécialités et les langues communes.
-Référence des termes :
www.olf.gouv.qc.ca

          La langue, dite commune est aussi appelée langue générale, cette réalité représente une partie du système linguistique qui est utilisée et comprise par la majorité des locuteurs d’une communauté linguistique. La langue spécialisée pour sa part, est une expression plus générique et qui sert à désigner les langues utilisées dans des contextes de communication, qu’ils soient oraux ou écrits
et qui ont pour but de transmettre une information issue d’un champ d’expérience particulier. La différence étant claire sur le point que la langue commune désigne un sujet plus large de sens comparativement à la langue spécialisée, qui désigne un sujet plus précis, plus restreint.                                               « Couleur café »
          Par exemple, si l’on prend le terme « café1 », qui signifie au sens premier «Boisson obtenue par l'infusion, et plus rarement par la décoction, de café moulu », on pourrait donc affirmer que cette définition se classe comme étant de langue commune. En effet, si elle est comparée avec la définition de « café2 » qui désigne « Graines du fruit du caféier à différents stades de transformation et d'utilisation, qu'elles soient torréfiées ou non, entières ou moulues. » on constate que cette dernière est beaucoup plus scientifique, beaucoup plus poussée. Pour  le même terme, plusieurs expressions connexes (spécialisées) y sont liées, elles peuvent être plus précises ou avoir des caractéristiques particulières (provenance, torréfaction, mode de préparation etc.) qui font en sorte que leur appellation diffère. En voici quelques unes, suivies de leur définition :

          -Café aromatisé : « Café auquel une saveur a été ajoutée soit au grain à l'aide d'agents aromatisants ou d'essences naturelles, soit directement dans la tasse avec un sirop aromatisé. »

          -Café arabica : « Café obtenu à partir des grains du caféier arabica
. »
          -Café décaféiné : « Café dont on a extrait une grande partie de la caféine lorsqu'il était encore vert. 
»

              -
Café moka  ou mochaccino : « Boisson préparée à partir d'un mélange d'expresso, de poudre de chocolat, ou de cacao, et de lait chaud mousseux. »

                                              « Êtes-vous amoureux des livres ? »
          Pour deuxième exemple, le terme « livre » se catégorise dans les termes communs et plus larges et se définit comme étant un « Assemblage de feuilles imprimées qui a été relié et muni d'une couverture, et qui constitue le support d'une œuvre »
tandis que les exemples ci-dessous représentent les spécialisés.

          -Livre à gros tirage : « Livre qui s'est vendu en de très nombreux exemplaires
. »

          -
Livre cartonné : « Livre qui possède une reliure. »

          -Livre de fonds : «Livre disponible en librairie qui n'est ni une nouveauté, ni un succès de librairie »

                                  « Des mots fondants, croquants, collants... »

         
Ce domaine-ci est connu de tous mais jusqu’à quel niveau ? Les sucreries et les bonbons (« Petite sucrerie, souvent aromatisée et colorée, qui peut revêtir différentes formes et qui a généralement une consistance dure et ferme
»)  font partie de notre quotidien depuis que nous sommes jeunes et très peu de gens sont conscients du nombre de bonbons existants mais encore moins de leur nom. Qu’ils soient ronds, mous, durs, colorés ou en formes quelconques croyez le ou non, ils ont tous leur nom respectif, qui est bien souvent poétique et descriptif et qui fait partie des langues spécialisées puisqu’il précise le bonbon désigné. En voici une infime partie :
-Bonbon gélifié : « 
Bonbon à base de gélatine ou de pectine, à texture molle, collante, élastique, aux couleurs et aux formes variées. »

-Bonbon haricot : « Bonbon en forme de haricot fait d'une préparation gélatineuse recouverte d'une coquille de sucre souple, aux couleurs et aux saveurs variées. »

-Dragée : « Confiserie composée traditionnellement d'une amande enrobée de sucre fin durci et poli, blanc ou coloré. »

-Jujube : « Confiserie de forme conique ou hémisphérique faite de gomme arabique et de glucose ou de sirop de maïs et de gélatine, souvent roulée dans un sucre cristallisé. »


-Frappé aux fraises : « Bonbon à base de gélatine très tendre, en forme de bouteille de verre de couleur rose pâle et blanc, au goût voilé de fraise et de crème. »  -Description selon Alexandra Lavoie-Côté !



                                             
                                              « Vocabulaire des petits fruits »

          Les fruits, qu’ils soient connus ou non sont trop souvent désigner par le mauvais terme ou par le terme de langue commune « petit fruit ». Selon leur couleur, leur forme ou leur provenance, ils ont tous un titre dont il serait intéressant de se souvenir.
Voici quelques exemples :

-Bleuet : « Baie comestible bleu-noir d'Amérique du Nord, qu'on trouve dans une grande variété d'habitats secs et humides, dont la chair contient plusieurs graines dispersées.
«

-
Canneberge : « Baie rouge comestible au goût acidulé, portée par un arbuste nain à tiges rampantes (du genre Vaccinium) qui pousse au nord de l'Amérique, de l'Europe et de l'Asie. »

-Cassis : « Groseille à grappes noire à l'arrière-goût aigrelet, ressemblant au bleuet, originaire d'Europe du Nord. »

-Chicouté : « Petit fruit acidulé de couleur orangée, ressemblant à une framboise, qui pousse dans les tourbières des régions subarctiques. »

-Griotte : « Type de cerise acide de couleur sombre, au jus coloré. »
#4
          Pour un seul et même mot, deux ouvrages différents donnent deux définitions assez distinctes l’une de l’autre. Les définitions du mot « ordinateur » résument la même réalité cependant celle-ci est présentée de manière plus concrète en tant que terme dans le Grand Dictionnaire Terminologique. Dans cet ouvrage, l’entrée est présentée selon son aspect physique, sa fonctionnalité, les données qu’elle traite et de quelle façon. Le Petit Robert, pour sa part, présente une définition plus grossière de l’ordinateur. Il est mentionné qu’il s’agit d’une machine électronique et tout de suite après il y a une énumération de tous les accessoires qui peuvent être liés à un ordinateur.
 Ces observations peuvent mener à la conclusion que les définitions des termes dans le GDT s’adressent plus particulièrement à un public qui cherche à s’instruire plutôt qu’à avoir une simple image reliée à un mot. Le Petit Robert, par contre, offre dans sa définition des précisions par rapport à l’étymologie qui ne sont pas présentes dans celle du GDT. Alors, ces deux ouvrages présentent des définitions aussi précises l’une que l’autre, néanmoins il est important de préciser qu’ils ne s’attardent pas nécessairement sur les mêmes volets des mots qu’ils élaborent. L’un se penche sur le côté de la réalité de l’objet tandis que l’autre va en profondeur sur l’origine du mot, la raison de sa construction descendant du latin etc.
#5
Quelques termes du domaine

          -Ordinateur à carte unique : « 
Ordinateur qui ne comporte qu'une seule carte mère sur laquelle on retrouve tous les composants nécessaires au traitement des données. » -GDT
          -Ordinateur à châssis :
« Ordinateur assemblé dans son seul châssis métallique et destiné à être fixé sur un bâti électronique » -GDT
          -Ordinateur à ADN : « 
Ordinateur qui, à l'échelle nanométrique, traite ou stocke des données en utilisant des séquences d'ADN ou d'ARN extraites de cellules vivantes. » -GDT

→Différences et similitudes entre les définitions du #4

                                                                        [GDT]                                        [Petit Robert]

Catégories :
             Terme
               Mot
Domaine technique :
        Informatique
(matériel informatique)
            Absent
Plan de l’article :
       Aéré, espacé
          Condensé
Publication :
   Phrases complètes
      Mots clefs, liens
Source :
     Grand Dictionnaire                    Terminologique
      Le Petit Robert
Prononciation
[ᴐRdinatœR] (similaire)
[ᴐRdinatœR] (similaire)/elle n’apparait pas dans la nomenclature.
Code grammatical :
Nom masculin (similaire)
Nom Masculin (similaire)/il n’apparait pas dans la nomenclature.



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